Sport
Pauline Ranvier, le fleuret en art majeur !
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Bio-express en trois dates
À quel âge avez-vous commencé l'escrime ?
Pauline Ranvier : "J’ai commencé l’escrime à 9 ans. Étant fan de Zorro, c’est à l’école que j’ai pu bénéficier d’un atelier "escrime" et découvrir ce sport, dont je suis tombée amoureuse. Je suis licenciée au CEMVS depuis 2013.
Nous vous avions laissée en 2021, juste avant les JO de Tokyo et les championnats du monde de 2022… dont vous êtes revenue avec le plein de médailles ! Quelles sont vos prochaines échéances sportives ?
P.R. : Tout d’abord les huit épreuves de coupe du monde afin de pouvoir être sélectionnée aux Championnats d’Europe et du Monde, en juin et juillet prochains, et y ramener des médailles. Commence aussi la qualification olympique par équipe, à partir d’avril, où il sera important de performer.
Comment vous y préparez-vous physiquement et mentalement ?
P.R. : Je m’entraîne deux fois par jour, que ce soit physiquement, mentalement ou avec des séances d’escrime, accompagnée de mon coach, préparateur physique, et de ma préparatrice mentale. Je ne pratique pas d’autre sport, à l’exception d’un peu de spikeball… J’aime tous les sports et, dès que je peux, j’aime jouer au tennis paddle !
"Il faudra transformer la pression en positif, se faire pousser par son public pour performer"
Venons-en aux JO de 2024 : la Ville de Melun est officiellement Centre de préparation aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 pour l’escrime, est-ce là que vous allez vous entraîner ?
P.R. : Je ne vais pas m’entraîner à Melun, en dehors de quelques leçons avec mon entraîneur de club, car c'est à l’INSEP (InstitutNational du Sport, de l'Expertise et de la Performance) que je m’entraîne tous les jours et jusqu’aux Jeux.
Toujours au sujet des JO de 2024 : cela met-il une pression supplémentaire de combattre en France, devant son public ?
P.R. : Evidemment, ce n’est pas une compétition comme une autre puisque c'est un événement unique dans une vie de faire les Jeux à domicile ! La pression sera sûrement là mais il faudra la transformer en positif, se faire pousser par son public pour performer et avoir à coeur de représenter son pays."